Lima

Lima

Après quelques péripéties (notamment l’achat de billets de sortie du Pérou en urgence à l’aéroport pour pouvoir embarquer) nous voilà après 2h de vol à Lima.
Nous logeons dans le quartier San Isidro en airbnb. Il s’agit d’un quartier très aisé avec beaucoup d’ambassades (nous sommes d’ailleurs juste à côté de celle d’Algérie).

Après une matinée repos, pour notre premier après-midi de visite à Lima, nous décidons de faire tout ce qui est accessible à pied (environ 5h de marche sans compter les visites).
Nous visitons les ruines «  Huaca Pucllana ». C’est superbe. La visite est en espagnol donc au bout d’un moment on relâche l’effort de compréhension mais on en profite pas moins des lieux. Il s’agit de ruines datant d’il y a environ 1600 ans.
Nous passons ensuite par le Mercado Indio (espace de souvenirs typiques) et le Kennedy Park qui très sympa et entouré de gros buildings (on est étonnés de voir à quel point la ville est moderne, entre Europe/Amérique du Nord et Amérique du Sud).
On poursuit jusqu’à l’océan où on se balade sur le Malecon Miraflores (l’équivalent de la promenade des anglais à Nice mais au Pérou). Il y a énormément de parapentes. On passe par le parc Antonio Raimondi où les enfants se font entraîner par des coachs de foot, puis le parc de l’amour avec son énorme statue de couple entrelacé et ses bancs à la Gaudi. Nous allons voir le centre commercial ultra moderne Larcomar à flanc de « falaise ». Puis, nous nous éloignons de l’océan pour aller voir le quartier des artistes Barranco où on passe voir une galerie d’art ainsi que le pont des soupirs et le Bajada de Baños : une jolie promenade qui passe sous le pont des soupirs et redescend jusqu’à l’océan. Cette balade nous permet de découvrir Lima de nuit sur le retour.

Pour notre deuxième journée de visite à Lima, nous partons sur la journée pour le centre-ville historique. Cette fois nous prenons le bus.
On va s’acheter des churros à « Churros San Francisco », une institution ici. D’ailleurs il y a la queue. On en prend 4 : 2 à la pomme, 1 au caramel et 1 au chocolat. On se régale mais qu’est ce que c’est bourratif !
Nous allons visiter le couvent, l’église et les catacombes San Francisco. La visite est une fois encore en espagnole.
On poursuite ensuite la balade avec notamment la Plaza des Armas, avec sa gigantesque cathédrale et son XXx. La place est intégralement bouclée. D’après un policier pour nous protéger et d’après une guide pour empêcher les manifestations car il y a actuellement des protestations contre le gouvernement. On fait le tour de la place comme on peut.
Nous découvrons également le barrio chino (quartier chinois) de Lima avec l’habituelle porte rouge.
Nous passons au Mercado Central où il est censé y avoir de tout, impressionnant. On n’y trouve cependant pas de fusible (idée de mon père pour réparer notre adaptateur plutôt qu’en racheter un). On parcours la rue « Paruro » où il y a « tout » comme on nous l’indique à chaque fois. Je pense qu’on fait une centaine de boutiques et stands y compris le centre commercial de l’électronique sans trouver le précieux fusible. Je tente une dernière fois dans un stand d’un autre centre commercial et bingo on en trouve un ! (Après l’aventure des boules quies en Équateur – on en a d’ailleurs trouver à Lima, enfin ! L’aventure du fusible au Pérou).
Nous voyons quantité de lieux sur cette journée, impossible de tout répertorier.
Au retour, arrêt au supermarché Wong (qui ressemble aux supermarchés dont on a l’habitude en Europe) pour faire des courses pour nos 18h de bus du lendemain.
À Lima, et ce sera aussi le cas à Arequipa, nous pouvons enfin payer en carte et cela partout !

La ville nous a beaucoup plu contrairement à ce qu’on avait pu en entendre : de l’histoire, des sites anciens, du moderne et la gentillesse des gens. Tout est plus facile en tant que touriste et ça fait malgré tout du bien après déjà un mois et demi de vadrouille en Amérique du Sud !

Informations pratiques :

  • Logement : Aibnb dans le quartier San Isidro – logement entier – environ 70 sol par nuit
  • Transport :
    – bus 1,5 par personne par trajet
  • Restaurants :
    – Julieta
    – Churros San Francisco : churros
  • Activités :
    – Ruines «  Huaca Pucllana  15 sol par personne avec guide
    – Couvent San Francisco : 16 sol par personne avec guide (photos interdites)

Mindo et Quito

Mindo et Quito

Pour arriver à Mindo encore une fois un long trajet, et ce qui n’arrange rien je suis malade une bonne partie de la journée.
Deja 2h de route pour arriver au terminal de Quitumbe (terminal sud de Quito). On y attend 1h30 un bus qui traverse la ville jusqu’à Carcelen (encore 1h) d’où on attend encore 1h que le bus reparte (il attend des passagers). Encore 2h de route pour découvrir que le bus va sur la route qui passe en haut de Mindo mais il n’y va pas ! On revit donc la même chose que pour Latacunga sauf que fin de journée oblige, on finit par faire du stop pour descendre au village. Un couple nous descend à notre hostel, ouf !

Le lendemain, journée de découvertes à Mindo. Mais avant cela, nous découvrons qu’il n’y pas de distributeur pour les cartes étrangères et que personne ne prend la carte sauf les musées (c’est déjà ça, ça nous sauve !).
Je mange enfin (je n’avais pas réussi hier).
On part à la découverte du Mariposario à quelques kilomètres à pied. On y recroise les français du Cotopaxi.
Des enfants équatoriens sont intrigués de nous entendrent parler une autre langue, on passe trente minutes à rigoler avec eux et à s’apprendre des mots.
Le Mariposario est un lieu hyper sympa. On a une explication puis on entre dans la serre : les papillons viennent sur nous, on peut aussi voir les œufs, chenilles et chrysalides…
On va ensuite en extérieur, il y a des observatoires à oiseaux, il y a plein de bruits dans la jungle tropicale. On voit même un toucan.
Au retour on se fait prendre en taxi à l’arrière d’un pick up. On prend goût à se faire transporter.

On va ensuite suivre une visite guidée de la fabrique de chocolat El Quetzal. C’est très intéressant et le guide parle aussi français ! On y voit tout le procédé et on peut même mettre au début ce qui contient le cacao dans la bouche. On a aussi notre morceau de beurre de cacao (pour les lèvres gercées c’est parfait !)
A la fin dégustation de différents types de chocolat (toutes les saveurs sont faites « bio » par eux : le gingembre, le piment étc
On goûte ensuite plusieurs sauces au chocolat avec : du sucre, du miel de gingembre (très bon), vinaigre de cacao, miel de cacao (qui a le goût de sauce barbecue)… c’est étonnant et très sympa. On a aussi droit à une dégustation de brownie. Ici ils ne font ni chocolat blanc (mauvais pour la santé et ce n’est pas vraiment du chocolat) ni du chocolat au lait.
Après tout ça, on va déjeuner (il est 16h) à la Casa de Persia tenus par des iraniens. Un repas qui fait du bien à mon ventre : une purée d’aubergines excellente avec du riz.
On va ensuite voir pour le bus qui va à Quito à 16h30 mais il est complet et c’est le dernier (première fois que ça nous arrive !).
On fait donc du stop (encore) jusqu’à la grande route plus haut où on attend qu’un bus pour Quito passe. On finit par en voir arriver mais on nous annonce qu’il n’y a que 3 places. On était arrivé en premier donc on fait en sorte de monter. En fait aucune place, on est debout pendant 1/3 du trajet. Quelle galère…
On se rappellera de cet aller retour à Mindo.
On arrive enfin à Quito vers 20h30 ! On décide de prendre un taxi jusqu’à notre hostel (qui est d’ailleurs très beau dans un bâtiment d’époque).
Il est temps de dormir.

Le lendemain, découverte d’une partie de Quito.
Après un passage à la Plaza Grande, très sympa où nous irons prendre plusieurs repas, nous visitons La Compania de Jesus, une église ultra dorée assez jolie.
On va aussi voir la cathédrale puis la Plaza San Francisco et son monastère. On poursuit au Museo de la Ciudad (malheureusement fermé sauf du jeudi au dimanche comme le Museo Nacional..) et on descend la rue de la Ronda après avoir observé une immense statue de la Vierge Marie en hauteur.
Nous décidons d’aller voir la basilique del Voto Nacional dont on voit les tours de loin et même de monter en haut (un peu feignant après nos marches des jours derniers on fait la première partie en ascenseur). On va voir de (très) près les vitraux et notamment la rosace.
On monte tout en haut d’une des deux tours, puis en haut du campanile – pour y accéder on traverse sous le « toit » sur une passerelle (il ne faut pas avoir le vertige dans l’échelle en métal qui grimpe jusqu’en haut du campanile et qui donne sur le vide ; je ne suis pas du tout sereine).
Les vues de la tour et du campanile sont superbes !
On continue de se balader jusqu’à la Plaza San Blas et au parc La Alameda petit mais mignon (il y a notamment l’observatoire de Quito).
On continue en passant au Parque El Ejido. On va dans le quartier Mariscal et au Mercado Artesanal où on achète notre souvenir d’Equateur : un instrument de musique comme une flûte mais ronde. Cela s’appelle un ocarina.

Pour notre deuxième journée à Quito, nous décidons d’aller visiter la Capilla del Hombre (La Chapelle de L’Homme) et la maison de Guayasamin. Pour cela nous découvrons les bus de ville. Beaucoup plus simple qu’en Colombie ! Il suffit de payer pour accéder aux arrêts de bus, pas besoin de carte a commander en amont !
Les visites guidées des deux lieux sont géniales ! Surtout la maison qui est en plus magnifique. L’artiste a consacré une grande partie de sa vie à peindre sur des sujets tels que l’oppression et la dictature.
Après cette visite, nous décidons d’aller jusqu’à La Mitad del Mundo. Après plusieurs bus, nous arrivons dans ce lieu qui a des allures de Disneyland. On visite le pavillon français qui nous en apprend plus sur l’implication de notre pays dans la détermination de la ligne équatoriale qui divise les hémisphères nord et sud. Le soir nous dînons avec la famille de français des Galápagos avec qui on s’était si bien entendus et qui sont eux aussi sur Quito. C’est super chouette.

Le lendemain après nos tests antigéniques pour le Pérou, il est tant de dire au revoir à l’Equateur qu’on a énormément aimé !

Pour finir :
– on a remarqué que par rapport à la Colombie, l’Equateur est beaucoup plus touristique : facilité des transports, échanges plus simple – ou alors on s’est amélioré en espagnol ! (mais ils profitent aussi du tourisme, par exemple on paye parfois le double sans qu’on nous prévienne dans certains restaurants pour des changements mineurs).
– on a déjà eu des vendeurs qui faisaient le PIN à notre place (en recopiant l’arrière de notre place qui ne correspond d’ailleurs pas au PIN)
– on a jamais réussi à trouver de boules quies dans tout le pays : que ce soit en pharmacie ou en grande surface, on a pourtant demandé quantité de fois !

Équateur on reviendra avec plaisir !!

Informations pratiques :

  • Logement :
    – A Mindo : Hostal Henrry’s à 19$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative – cuisine
    – A Quito : Hostal Juana de Arco (très joli bâtiment) à 14$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative 
  • Transport :
    – 2,5$ par personne pour le trajet Latacunga-Mindo (environ 2h)
    – 5,10$ par personne pour le trajet Quito-Mindo avec le transfert à un autre terminal dans un bus (environ 2h avec une arrivée sur la grande route avant la plus petite qui descend vers Mindo)
    – 4$ pour le trajet Mindo (en haut de la petite route de Mindo)-Quito
    – 0,25$ par trajet en bus dans Quito
    – 0,40$ par personne pour Mitad del Mundo depuis le terminal Ofelia
  • Restaurant :
    – A Mindo : La Casa de Persia (restaurant)
    – A Quito : Dulceria Colonial (café)
  • Activités à Mindo : 
    – Mariposario : 7,5$ par personne
    – El Quetzal : 10$ par personne
  • Activités à Quito :
    – Eglise La Compania de Jesus : 5$ par personne
    – Basilique del Voto Nacional : 3$ par personne pour le campanile (attention pour entrer dans l’église c’est un billet à payer à part, mais on voit l’intérieur à un des étages pour le campanile)
    – Mitad del Mundo : 5$ par personne
    – Museo Guayacamin/Capilla del Hombre : 10$ par personne
  • Mindo
  • Quito

Quilotoa et Cotopaxi

Quiloto et Cotopaxi

Deux journées de balade/trek prévues au départ de Latacunga : la lagune de Quilotoa et le premier refuge du volcan Cotopaxi : le deuxième plus haut volcan d’Equateur.

Pour Quilotoa, nous avons besoin de prendre un bus pendant 2h. Sur le trajet c’est super on voit tous les petits villages de montagne. Toutes les femmes dans le bus sont coiffées d’un panama et de poncho ou châles en laine. Nous sommes les seuls touristes.
A l’arrivée on rencontre une femme allemande qui a habité dans plein de pays et qui parle beaucoup de langues. On décide de faire une partie du tour du Quilotoa ensemble. Au programme 1400 mètres de dénivelé en cumulé. On fait le tour par la droite donc on commence fort avec une montée d’environ 200 mètres de dénivelé. Cela nous fait arriver au point le plus haut de la balade à 3930 mètres d’altitude. En tout, nous mettons 5h à faire la boucle.
C’est intense mais les vues sont incroyables. Nous finissons le trajet avec le brouillard.
Pour le retour en ville, on nous dit qu’il n’y pas de bus et on nous propose de nous redescendre au village le plus proche à 5 min (pour le même tarif que celui de notre trajet total…) mais nous avions entendu parler de cette arnaque donc on attend et on fait bien, un bus arrive.

Le lendemain départ à 8h30 pour le Cotopaxi : on est 4 français et deux américains plus le monsieur de l’hostal qui nous fait le trajet dans sa voiture pour 30$.
Premier arrêt vers 9h30 pour voir un petit musée qui explique les lieux puis balade en forêt le long d’un genre de canyon. Second stop à environ 3900 mètres d’altitude pour continuer de s’acclimater au bord d’une lagune. On se balade une quarantaine de minutes à nouveau.
Enfin vers 12h, on se fait déposer au parking du Cotopaxi (environ 4500 mètres d’altitude).
On débute l’ascension jusqu’au premier refuge à 4864 mètres qu’on atteint en un peu moins d’une heure.
On décide de poursuivre avec le français jusqu’à 5024m. On voit le glacier de plus près. Pendant notre absence plusieurs personnes sont arrivés malades au refuge (mal des montagnes).
Nous sommes super contents d’avoir pu monter sans se sentir mal (sauf souffle qui est impacté évidemment) !
En repartant du parking on voit un genre de renard d’altitude, superbe ! On va tous dîner dans un restaurant où le guide nous emmène à 30 minutes de route, il est environ 16h15. Autant dire qu’on a faim !
On va ensuite profiter des bébés lamas pendant que les deux américains attrapent un bus pour Quito sur le bord de la route.
Le soir on fait les courses et on dîne à l’hostal avec le couple français.
Demain départ pour Mindo !

Informations pratiques :

  • Logement : Hostal Rosita Latacunga à environ 14$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative – cuisine – 2,5$ par personne pour le petit-déjeuner.
  • Transport :
    – 5,2$ par personne le trajet Otavalo-Latacunga (en bord de route sur le trajet),
    – 0,5$ par personne pour rejoindre le terminal de Latacunga depuis le bord de la voie rapide (il faut remonter à une centaine de mètres),
    – 2,3$ par personne par trajet pour Latacunga-Quilotoa.
  • Activités : 
    – Quilotoa : gratuit
    – Aller retour au parking du volcan avec arrêts pour s’acclimater à l’altitude : 15$ par personne avec le propriétaire de l’hostal.
  • Tour du Quilotoa
  • Cotopaxi

Otavalo – Cuicocha

Otavalo et la Laguna de Cuicocha

Nous voilà partis des Galápagos… où l’aéroport était à 15 minutes à pied de notre Hostal, pratique ! Après un vol San Cristobal – Quito avec un arrêt pour déposer et reprendre des passagers à Guayaquil, on file vers le terminal Carcelen  pour prendre un bus pour Otavalo. 

En Équateur ce n’est plus du tout comme en Colombie : le bus a une grande télé, on y suit en général des films plutôt récents hollywoodiens.

Après 2h de bus nous voilà arrivés à plus de 2500 mètres d’altitude. Il fait nuit noire : il n’y a pas d’électricité dans la ville. Heureusement ça revient vite pour que nous puissions aller dîner.

Le lendemain, nous partons découvrir la lagune de Cuicocha après un premier arrêt à Quiroga d’où nous prenons un taxi. Il y a une mignonne église sur la place.
La laguna Cuicocha est en fait un lac dans un cratère volcanique à 3100 mètres d’altitude. Dans ce lac de 200 mètres, on peut voir deux îlots liés à des éruptions postérieures. Nous nous baladons autour des points de vue où nous voyons également un cadran solaire, un de lune, un espace de sacrifice rituel et des bains traditionnels.

Au retour, nous passons le reste de l’après midi à nous balader dans le marché d’Otavalo (qui est d’origine pré-Inca !). Ce marché est un des plus connus d’Equateur. Les habitants de cette région sont réputés pour leur savoir-faire traditionnel. Ici, on trouve de l’alpaga, du cuir, des panama… A savoir que le panama vient en fait d’Equateur mais aurait été démocratisé lors de la construction du canal du panama d’où son nom. Ici les habitants s’habillent soit de manière relativement occidentale (plus qu’en Colombie par exemple), soit avec des habits traditionnels (et ils sont beaucoup à s’habiller encore ainsi) : longue jupe, ceintures colorées tissées et foulards pour les femmes, poncho, longue natte et panama pour les hommes.

Le lendemain après un dernier tour au marché nous prenons un bus direct pour Latacunga.En fait ce bus n’est absolument pas direct (et cela ne nous était jamais arrivé en Colombie) : on se fait déposer en fin d’après midi sur le bord de l’autoroute. Et oui, si on voulait le bus qui allait vraiment au terminal de la ville il fallait repasser par Quito. On remonte un peu l’autoroute pour revenir à un gros croisement et on attrape un bus sur le bord de la route. Ouf nous voilà bien arrivés à Latacunga où nous allons découvrir la haute altitude !

Informations pratiques :

  • Logement : Hostal La Rosa Otavalo à environ 15$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative
  • Transport :
    – 2$ par personne de l’aéroport au terminal de bus
    – 3$ par personne de Quito à Otavalo (environ 2h de trajet)
    – 0,80$ par personne aller retour d’Otavalo à Quiroga
    – entre 4 et 5$ par trajet entre Quiroga et la lagune 
  • Activités
    – Visite du marché d’Otavalo : gratuit
    – Visite de la laguna Cuicocha : gratuit
  • Laguna de Cuicocha
  • Otovalo

San Cristobal

San Cristobal

Aller à San Cristobal depuis Isabella se mérite.
Après un réveil à 5h, nous voilà partis avec un premier bateau jusqu’à Santa Cruz. Le trajet dure toujours 2h, heureusement cette fois notre petit bateau est confortable (7 rangées de 4 sièges à l’intérieur plus quelques sièges en haut et dehors. Les sièges sont inclinables, un petit avion en somme). C’est le même prix quel que soit le bateau et impossible de comprendre dans quel cas on tombe sur un plus ou moins bien.
A Santa Cruz (évidemment après avoir encore payé la taxe d’entrée, on repayera la taxe de sortie en repartant aussi…) on se promène un peu, on petit déjeune (et oui on arrive tôt, vers 8h30 !) et déjeune puis rebelote, un autre bateau à 14h30 jusqu’à notre destination finale. Cette fois moins de chance, il s’agit d’une banquette formant un U. On est tous collés les uns aux autres. Et surtout on prend toutes les vagues de plein fouet (avec des gros « bam » à chaque fois que le bateau heurte l’eau. Ça crie pendant 2h (pas nous, on se tient tranquille mais notre cœur est malmené).

Après cette journée de trajet, nous profitons à fond de nos 4 jours plein à San Cristobal.
Au programme :

  • se balader le long de
    l’océan, sur le port,…
  • visiter le centre d’interprétation : très intéressant il explique les débats
  • farniente à la plage : Playa Mann tout près où on voit quantités d’otaries, la Playa Loberia plus loin qui fait plus sauvage..
  • se balader : les miradors donnent une très belle vue sur la baie Tijeretas
  • faire du snorkeling à Tijeretas (le fond est transparent c’est incroyable, on peut y nager avec les prairies) et à la plage Punta Carola où on voit par hasard des tortues de mer sous l’eau en bord de plage à moins d’un mètre, impressionnant !
  • se reposer dans les hamacs de l’hostal
  • profiter des couchers de soleil sur la plage

Petites anecdotes : 

  • les otaries n’hésitent pas à courir vers nous lorsqu’elles jouent, on se déplace vite comme les locaux quand c’est le cas (on ne sait jamais, si elles nous percutent pour jouer, elles sont imposantes !)
  • sur toutes les îles, il y a des panneaux pour dire à combien de kilomètres est la prochaine zone “hors de danger” en cas de tsunami, mais les panneaux correspondant à ces zones sont plus difficiles à trouver (car dans les terres où nous allons moins)
  • à San Cristobal, certains semblent fan des Simpson !
  • Lors d’une balade, nous découvrons un canon anti-aérien qui aurait été laissé ici par les américains il y a quelques dizaines d’années. 

Nous voilà maintenant parti pour le continent où de nouvelles aventures (moins maritimes) nous attendent !

Informations pratiques pour l’île San Cristobal :

  • Logement : La Casa de Jeimy à environ 14€ la nuit – chambre double avec salle de bain privative – cuisine
  • Transport :
    – 30$ par personne pour revenir sur Santa Cruz puis à nouveau 30$ pour aller sur San Cristobal (environ 2 à 3h de bateau pour chacun des deux trajets).
    – Frais de bateau taxi sur Isabella 1$ par personne
    – Frais de bateau taxi à Santa Cruz 0,50$ par personne (à payer deux fois, pour arriver et repartir)
    – Taxe de sortie sur Santa Cruz 1$ par personne
  • Repas possible en menu del dia pour environ 5$ par personne, plus cher au dîner
  • Activités : toutes les activités listées sont gratuites