Isabella

Isabella - Galapagos

Nous voici à la découverte d’une seconde île des Galápagos : Isabella. Cette île est plus sauvage, il n’y a pas de vraies routes partout et une seule partie de l’île est à priori habitée : Puerto Villamil et ses 2400 habitants. Sans oublier ses coqs qui chantent toute la nuit ! Seul côté déplaisant de cette île qui par ailleurs recèle de merveilles a voir lors de tours organisés avec des guides (compliqué de faire autrement, même les taxis ne peuvent circuler partout). Les routes sont recouvertes par le sable dans une partie de Puerto Villamil. Il y a de nombreux chiens sur cette île, ce qui est étonnant car il y a beaucoup de contrôles sur les espèces amenés sur les îles et les animaux domestiques doivent être stérilisés (il y en a pourtant parfois 2 ou 3 devant une même habitation. L’ambiance sur cette île est plus tranquille que sur la précédente. Mais le soir soudain, l’animation s’empare de du village entre tournois de foot et entrainements de danse sur la place. Ici, tout le monde se dit bonjour, on ressent bien l’ambiance d’un lieu où tout le monde est accueillant et se connaît.

Jour 1

Pour aller sur Isabella, nous avons pris le bateau vers 7h à Puerto Ayora. Il faut payer pour sortir de l’île, payer pour le bateau taxi qui nous emmène sur le petit bateau, payer encore pour débarquer à Isabella et enfin payer une taxe pour entrer sur Isabella. Mieux vaut être prévenu et avoir de la monnaie !
Le bateau en lui-même secoue bien, des personnes sont malades.

Au programme de l’après-midi bonne balade jusqu’au mur des larmes construit par des prisonniers dans de très mauvaises conditions au 20eme siècle. Sur le chemin, crochet pour visiter :
– l’église dont les vitraux sont des animaux d’ici (iguanes…)
– un premier lagon en ville où on voit un flamant rose
– un autre lagon avec un chemin en partie sur des pontons qui amène à une ferme de tortues (qu’on ne visite pas). On poursuit jusqu’à à un autre lagon avec là encore des flamants roses (vous les verrez même voler sur une photo prise en soirée au retour).

Sur le chemin du mur on longe la gigantesque plage.
Au retour, on commence à être bien fatigués mais on fait néanmoins tous les arrêts possibles le long du chemin : un mirador, la vue sur un -encore un autre- lagon depuis plusieurs lieux, une mangrove, un tunnel de lave…
On s’arrête se reposer les pieds dans l’eau à une plage… Quasiment 25 km de marche pour aujourd’hui !

Jour 2 

Aujourd’hui découverte de la Concha de Perla : une gigantesque piscine naturelle où on peut faire du snorkeling et voir énormément de poissons, raies… On passe ensuite l’après-midi à la plage où on assiste à une compétition de surf. 

Si vous observez bien, vous verrez une tête d’iguane marin dépasser de l’océan : il est en train de nager ! 

Le soir, comme tous les autres soirs sur Isabella, on passe au terrain de foot. On dirait qu’ici tout le monde joue, filles et garçons de tous âges ont chacun leur maillot et leur entraîneur… ça donne une bonne ambiance. On y retrouve la famille de français rencontrée à Santa Cruz. Les garçons jouent tous au foot. On va ensuite dîner tous ensemble dans un petit restaurant de grillades qui sert des plats très copieux. 

Jour 3 

Balade de 16km autour du volcan Sierro Negra. Nous avons la chance de voir le cratère (à priori ce n’est quasiment jamais possible avec la brume et la pluie sur les hauteurs). Puis nous descendons autour du volcan voir les roches volcaniques, les petits dômes dues à des explosions suite à la pression étc. Le soir, même programme que la veille, mais nous mangeons tous à l’hostal avant de dire au revoir à la très chouette famille avec qui nous avons passé de très bons moments ici et qui part pour de nouvelles aventures demain. 

Jour 4

On récupère une partie de notre équipement de snorkeling qui nous servira demain pour une sortie et on en profite pour aller en faire à Concha de Perla, c’est très sympa on voit plein de poissons et des otaries qui nagent et jouent dans l’eau !

Jour 5

On part pour une grosse demi-journée de snorkeling aux “Tunneles”, départ matinal comme souvent (7h40).

On commence par une heure de bateau avec des bonnes vagues puis une balade sur les Tunneles : des tunnels de lave et d’arches volcaniques. On voit plein de fous aux pieds bleus, dont certains en train de couver (le mâle et la femelle couvent chacun leur tour).
A savoir : plus un mâle a les pieds bleus plus il a de chance de conquérir une femelle lors de la danse particulière qu’ils font pour les leur montrer !

On enchaine avec deux sorties snorkeling. On nous réchauffe avec une boisson chaude à chaque sortie de l’eau (heureusement cette fois on a des combis intégrales !). Nous avons la chance de voir pingouin, otarie, tortues de mer (géantes ! On en avait vu au Mexique mais elles étaient plus petites), homard, requins à pointe blanches, hippocampes (ils sont grands, à priori les plus grands qui existent sont aux Galapagos)…

Le lendemain, nous assistons au lever du soleil depuis l’embarcadère car nous avons rendez-vous à 5h30 afin de prendre le bateau pour notre prochaine île 

Informations pratique pour l’île Isabella :

  • Logement : Hostal Insular à 25$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative – cuisine – lave linge gratuit
  • Transport :
    – 25$ par personne en bateau depuis Santa Cruz – environ 2h30 de trajet
    – Taxe de sortie sur Santa Cruz 1$ par personne
    – Frais de bateau taxi sur Santa Cruz 0,50$ par personne pour rejoindre le bateau et sur Isabella 1$ par personne pour quitter le bateau
    – Taxe d’entrée sur Isabella 10$ par personne
  • Repas possible en menu del dia – soupe, poisson et riz, jus à partir de 5$ par personne, plus cher au dîner
  • Activités :
    – Volcan Sierro Negra : 30$ par personne
    – Los Tunneles : 80$ par personne (avec l’agence Pahoe Hoe qui fournit l’équipement – combinaison couvrant mollets et avant bras et masque et tuba – possibilité de l’avoir en avance pour utiliser ailleurs)
    – Concha de Perla : gratuit

Santa Cruz

Santa Cruz - Galapagos

Après la Colombie, nouvelle étape l’Equateur ! Et plus précisément les îles Galápagos pour 16 jours. 

Pour y aller, nous avons enchainé un bus de Salento à Armenia où nous avons passé une nuit avant d’enchaîner deux vols : Armenia-Bogota puis Bogota-Guayaquil. Nous avons passé une nuit à Guayaquil qui était donc notre première ville en Équateur. Enfin dernier vol pour Santa Cruz : notre première île dans les Galápagos ! 
Cette île de 15 000 habitants est très accueillante, on s’y sent tout de suite bien. L’ambiance est très détendue. 


Jour 1 

Avant de prendre le vol pour Santa Cruz, il y a tout un processus à suivre : une première taxe à payer pour aller sur les îles (et également payer la différence de prix car n’étant pas équatorien nous n’avions le droit de prendre que le tarif le plus cher avec Latam, ce que nous ne savions pas ! Nous avons de la chance, d’autres payent carrément l’amende à environ 168$ par personne !)

Nous devons également faire contrôler nos sacs car nous ne devons pas emmener tout ce qui pourrait perturber l’écosystème unique des Galápagos. Il est donc impossible d’amener tout ce qui n’existe pas déjà sur place.  

2h de vol plus tard, nous voilà dans un aéroport « Écologique », nous croisons notre premier iguane terrestre. Un chien contrôle tous les bagages pour vérifier que nous n’avons pas importé de choses illégales. Un bus, un petit bateau et un second bus plus tard nous voilà à Puerto Ayora (environ 12 000  habitants) où nous logeons pour six nuits.

Nous déjeunons un « menu del dia » dans un petit restaurant qui réconforte notre estomac après la Colombie (enfin des légumes !) :  soupe de légumes, poisson/riz/salade et jus : le tout pour 6$, nous voilà rassurés car les transports étaient relativement chers !

Nous passons l’après midi à nous balader dans Puerto Ayora. Ici les otaries sont l’équivalent des pigeons parisiens : il y en a partout ! Idem pour les iguanes.

Nous rencontrons dès ce premier jour, une famille française super sympa que nous revoyons tous les jours (nous sommes dans le même hostal).

Au soir nous découvrons les petits requins qui nagent à côté de l’embarcadère.

Jour 2

Au programme du jour la visite du centre Darwin et Tortugua Bay.

Au centre Darwin (un centre de recherche et de préservation des espèces de tortues géantes endémiques des Galápagos). Comme pour toutes les autres visites que nous ferons, nous devons avoir un guide avec nous. Tous les œufs de tortues des îles sont ramenés ici pour être suivis jusqu’à leur éclosion. En effet, ils seraient sinon mangés par les rats ou chats amenés il y a longtemps par les hommes sur ces îles. 

Nous voyons donc toutes les petites tortues, elles restent ici plusieurs années et sont rassemblées par âge. Un rond de couleur permet d’identifier l’île où elles doivent repartir, même si elles n’ont de toute façon pas le même aspect d’une île à l’autre. Nous voyons également quelques grosses tortues de Santa Cruz d’une centaine d’année.
Nous découvrons Georges momifié (il s’agissait du dernier spécimen de son espèce, il est décédé il y a quelques années).  

Nous passons l’après-midi à la plage de Mansa (après tortugua bay- pour les surfeurs – une immense plage de sable blanc). Un petit requin nage autour de nous. 

Jour 3

Aujourd’hui, nous visitons plusieurs lieux : 

– Los Gemelos (seule « visite » sans guide) : il s’agit de deux cratères « jumeaux » (« gemelos » en espagnol) formés suite à l’effondrement de chambres de magma à la suite d’un soulèvement magmatique.
– El Chato : une ferme de tortues spécifiques à cette île. On peut marcher parmi elles.
– Un tunnel de lave qu’on traverse d’un côté à l’autre, impressionnant.

A Puerto Ayora au retour, on voit les otaries qui réclament à manger aux pêcheurs de retour. 

Jour 4

Journée snorkeling ! Ici le snorkeling tel que nous l’avons fait se fait vraiment en mer, il faut prendre le bateau et donc c’est assez profond. 

Cette journée nous permettra de voir : une raie manta de plusieurs mètres (depuis le zodiac pour celle-ci), des requins pointe blanche, des poissons, étoile de mer… mais surtout un requin des Galápagos (ils font près de 3 mètres) ! La sortie en est d’ailleurs écourtée car avec les vagues et le courant nous ne nous tenons pas toujours tous les 10 très à plat sur l’eau et cela peut être dangereux si nous touchons un requin qui pourrait mordre d’après le guide (effectivement après quelques recherches c’est déjà arrivé mais il n’y a jamais eu d’accident mortel). Il y a en fait peu d’accidents car les requins se nourrissent bien comme la pêche intensive est interdite. Nous étions quand même assez surpris de voir des requins de cette taille de si près, une fois nous suffit amplement !

A noter que durant une plongée, nous voyons une bombe d’essai américain (voir photo), le guide nous prévient évidemment de ne pas la toucher.

Nous longeons l’île Daphné en bateau et où nous voyons des fous aux pieds bleus ! Incroyable leurs pieds sont vraiment très bleus ! (malheureusement pas de photo car je commençais à avoir le mal de mer). L’île Daphné est une île inhabitée des Galapagos de 0,34km2, il s’agit du sommer émergé d’un cône volcanique.

Nous déjeunons sur le bateau (poisson, riz, salade) et nous reposons sur une grande plage accessible uniquement par bateau.

Le soir nous dînons avec la famille française rencontrée dès notre premier jour ici. Nous nous partageons un très bon poisson du coin. Ils partent le lendemain demain pour Isabella où nous prévoyons des les rejoindre au même logement.

Jour 5

Nous utilisons la cuisine à Santa Cruz (souvent des pâtes) mais grâce aux français rencontrés ici qui nous ont laissé des victuailles et à notre hôte qui nous donne un “cours” de cuisine, nous apprenons à cuisiner les bananes verde. 

L’après-midi, nous allons voir une petite lagune qui est dans Puerto Ayora.

Jour 6

Après un trajet en bateau taxi, nous parons à la découverte de Las griotas : une fracture volcanique dans laquelle on peut nager, c’est super sympa et impressionnant de nager entre deux « falaises ». 
Le guide nous explique les cactus, le lac rose de sel étc.
Nous passons ensuite un moment à la plage Los Alemanes.

Cette première île nous a bien plu, il est tant d’aller en découvrir une seconde !

Informations pratique pour l’île Santa Cruz : 

  • Logement : La Mirada del Solitario George à 26$ la nuit – chambre double avec salle de bain privative – cuisine
  • Transport :
    – taxe à l’aéroport de départ sur le continent 20$ par personne
    – taxe à l’arrivée sur la première île 100$ par personne
    – transport pour arriver dans la ville principale depuis l’aéroport 10$ par personne de bus (deux bus à 5$ chacun) et entre les deux bus 1$ pour traverser car l’aéroport est sur une autre île
  • Repas possible en menu del dia – soupe, poisson et riz, jus (par exemple à El Chocolate) à partir de 5$ par personne, plus cher au dîner
  • Activités :
    – Centre Darwin : 10$ par personne
    – Taxi pour Los Gemelos puis El Chato avec aller retour depuis l’hôtel : 35$ (quel que soit le nombre de personnes jusqu’à 4)
    – El Chato : 5$ par personne
    – Los Gemelos : gratuit
    – Tortugua Bay : gratuit
    – Sortie en mer : nous en avons trouvé pour 70$ par personne la journée incluant le déjeuner, l’équipement (combinaison, masque, tuba) et le transport depuis l’hôtel
    – Las Griotas : 10$ par personne

Salento – Vallée de Cocora

Salento - Vallée de Cocora

Nous avons décidé de rester cinq nuits à Salento, un des villages au coeur de la vallée de Cocora en Colombie. La destination principale pour visiter une finca (ferme de café) ou découvrir les splendides palmiers typiques de la région. Il y a une multitude d’activités à faire.

Déjà découvrir le mignon petit village de Salento, ce que nous faisons la première journée : 

– sa place centrale avec toutes les Willys (des jeeps des années 40 qui font office de bus ou taxi ici : on y monte à côté du conducteur, à l’arrière sur deux banquettes en face l’une de l’autre, ou encore derrière sur des marches pied : 3 ou 4 personnes doivent se mettre debout à cet endroit pour que le véhicule enfin plein puisse partir !)

– la Calle Real : la rue principale qui part de la place et qui va jusqu’à des escaliers qui permettent de monter à un premier mirador avec vue sur la ville, cette rue est bondée première fois qu’on voit ça en Colombie ! Et beaucoup de français a priori.

– le second mirador qui part du premier et qui donne sur la Valle del Cocora. C’est magnifique !

– les jolies rues colorées avec leurs portes de toutes les couleurs.

Pour notre deuxième journée, nous partons à cheval pendant 3h pour une ballade dans la vallée. Nous ressentons un sentiment immense de liberté car cette promenade se fait sans sentier réellement tracé. Nous alternons donc entre galops dans les plaines, traversées de rivières, ascensions ardues et points de vue incroyables !  Sur la deuxième partie du tour nous sommes rejoints par deux français. Certains passages inquiètent car les montées et descentes sont ultra abruptes et très serrées, les chevaux glissent parfois sur les roches mais ils ont l’habitude. Quelle aventure !!

Le troisième jour, on prend enfin un (ou une !) Willys. Après 20 minutes de route nous voilà dans la Valle de Cocora puis c’est parti pour la balade de 6h (annoncée) ! On emprunte un chemin qui fait un peu Provence au début avec les criquets, puis cascade, ponts suspendus (7 en tout avec des lattes décrochées qu’il faut parfois enjamber pour moi qui ne suis pas très grande !) et forêt nous attendent jusqu’à la réserve de la maison des colibris. Là haut on nous donne un morceau de fromage et une tasse de boisson chaude (genre de tisane). On complète avec des cookies. On repart ensuite pour la Montana. Bonne montée et on arrive à 2860m d’altitude avec une jolie vue sur les montagnes. On redescend ensuite par les palmiers, c’est magnifique ! Ces palmiers sont parmi les derniers qui existent encore, ils peuvent faire jusqu’à 60 mètres de haut.

Le dernier jour plein nous allons visiter la finca El Ocaso. Il faut savoir que la Colombie est le troisième producteur exportateur au monde. Le tour que nous faisons dure près de 2h. On voit tout le procédé pour faire du café et on y participe même : 

– planter une graine,
– cueillir les “cosses” rouges (plusieurs poussent à partir d’une seul graine plantée, les arbustes qui les portent font également des fleurs blanches odorantes),
– séparer la cosse du grain de café (nous avons pu le faire à la machine mais aussi à la main pour goûter un grain “frais”)
– sécher les grains (par méthode naturelle dans des genres de serre mais aussi dans des fours) – nous ne sommes pas actif sur cette étape ni sur les deux suivantes,
– séparer les mauvais grains des bons grains
– cuire les grains 
– préparer du café et enfin… le déguster ! 

C’est très sympa et intéressant !

Au retour par chance, les trois copines mexicaines/colombiennes qui ont fait le tour avec nous nous proposent de nous ramener. Ça nous évite la bonne marche que nous avions déjà faite à l’aller. Elles sont très sympa donc on discute bien pendant les 20 minutes de trajet.

Pendant ces quelques jours on goûte encore quelques spécialités : 
– mangue avec sel et citron (atroce pour nos palais car archi salé) 
– obleas – genre de galettes de la consistence d’un cône de glace même si la forme n’a rien à voir : on met arequipe (caramel/dulce de leche) et fromage dedans pour tenter !
– trucha : la truite est la spécialité du coin !

Le dernier jour nous faisons juste une petite balade avant de prendre le chemin d’Armenia où nous passons notre dernière nuit en Colombie pas très loin de l’aéroport. 

Anecdotes :

– on fait laver notre linge à peu près toutes les semaines et on a parfois des surprises, comme ici où il manquait carrément un de mes pantalons. Heureusement en repassant le lendemain on a pu le récupérer !
– dans les supermarchés, on a pu voir que le rayon “huile” était trois fois plus grand que le rayon “fruits et légumes”

Informations pratiques :

  • Logement : Casa Salento – 90 000 COP la nuit – chambre double – salle de bains privative – petit-déjeuner
  • Transport :
    – 16 000 COP par personne pour Guatape-Medellin / 2h de trajet
    – 60 000 COP par personne pour Medellin- Salento / 8h de trajet à la place de 5h prévues (une partie de la route est effondrée)
    – 4000 COP par personne par trajet en Willys pour la Vallée de Cocora
  • Restaurant :
    – Brunch pour de la cuisine américaine/mexicaine
  • Activités :
    – 3h de cheval avec Cabalgatas San Pablo : 60 000 COP par personne 
    – Valle de Cocora : 5 000 COP par personne pour accéder à la maison des colibris + 10 000 COP par personne pour la Vallée elle-même
    Visite d’une Finca (“El Ocaso”): 25 000 COP par personne
  • Salento
  • Balade en cheval
  • Vallée de Cocora – départ en Willys de Salento
  • Visite d’une finca

Guatape

Guatape

Nous voici dans un lieu magnifique où on sent un esprit de vacances général, Guatape !

Plusieurs incontournables ici…

Le village de Guatape lui-même avec ses maisons et les dessins en bas de chacune indiquant soit l’activité de l’habitant, soit quelque chose d’apprécié – si on a bien compris ! On découvre aussi deux jolies places dont une ultra colorée piétonne et une plus grande où on voit procession religieuse et chorale (le 14 juillet mais c’est peut-être juste une répétition pour le 16 juillet, comme on le verra plus bas).

L’impressionnante Piedra del Penol. Après 1h et quelques de marche depuis notre hostal nous arrivons au pied d’un énorme rocher (380 mètres de haut dont 220 hors de terre) où des escaliers on était installé dans une fissure. C’est impressionnant ! On peut monter tout en haut donc nous voilà lancés. Au sommet des 650 marches (un peu plus à vrai dire mais je n’ai pas plus le chiffre exact en tête) quelle vue !! Nous sommes entourés par l’eau qui a envahit le paysage (lac de barrage) ! C’est magnifique. L’énorme rocher lui était un lieu vénéré par les Tahami. 

Après l’ascension, nous rentrons en touc-touc. En soit nous aurions pu rentrer à pied mais une partie se fait en bord de route et nous trouvons cela plus raisonnable.

C’est à Guatape que nous vivons le moment le plus étrange du voyage jusqu’à présent : une nuit nous nous réveillons vers 4h45 car nous entendons comme des coups de feu (nous en entendrons une centaine en 1h). Autant dire que je ne suis pas rassurée mais au début je suis bien la seule. Finalement nous nous levons tous les deux, car s’ajoutent à ces bruits des klaxons ininterrompus, des aboiements et surtout des sirènes. Je vois un voisin qui habite dans l’arrière cour et qui est sorti pour remplir des bidons. Je lui demande donc si la situation est dangereuse. Il me répond qu’il s’agit d’une fête… Nous voilà un peu rassuré mais quand même ! Le lendemain notre hôte nous dira que cette nuit ils se sont aussi demandés s’il s’agissait de coups de feu. 

Je trouve le lendemain avec le peu de wifi que nous avons ici (notre pire wifi depuis le début) qu’il doit s’agir de quelque chose en lien avec la Fiesta de la Virgen del Carmen (qui se fête le 16 juillet) puisque le voisin avait évoqué une fiesta de la patrona… Marie étant considéré comme patronne des carabiniers, force de police étc.. en Amérique du Sud, cela peut sans doute expliquer les coups de feu (si c’en était bien). Nous n’en saurons pas plus pour les bruits entendus !

Pour terminer en beauté, et pour être à la hauteur du stress de la nuit, lors de notre dernière soirée à Guatape, nous vivons la Fiesta de la Virgen del Carmen (en tout cas nous supposons que c’est ça !)

Ainsi après avoir vu toute la journée des voitures se faire décorer, nous assistons à leur rassemblement auprès d’une statue de Marie au bout de notre rue (notre hostal étant de l’autre côté d’un pont par rapport au centre de Guatape). 

Nous nous installons sur la place du “centre-ville”. A la fin de la messe, le bénitier (qui sert donc à bénir) est sorti sur le parvis. Une première voiture avec une statue de Marie arrive, puis environ 300 motos suivent, toutes décorées, dans un concert de klaxons ininterrompu, c’est assourdissant ! Ils se mettent au fur et à mesure en file indienne pour être bénis. Viennent ensuite les touc-touc, au moins une centaine, tous décorés, musique à fond et klaxon évidemment. Ils font des zigzags puis se rangent gentiment devant l’église pour attendre leur tour. Nous partons avant la fin des touc-touc. Sur nos dix minutes de marche jusqu’à l’hostal, nous croisons les voitures décorées (certaines ont des statues de Marie de plusieurs mètres !), puis les camions ! Nous n’avons pas d’autre choix que de nous boucher les oreilles pour traverser le pont ! Quel moment impressionnant…

Ici il ne faut pas avoir peur des orages : ceux-ci sont très intenses. Tous les soirs les lumières vacillent, le tonnerre gronde !

Anecdotes restauration :

Nous avons dîné un soir dans une crêperie tenue par un breton ! Eh oui ! Nous y croisons même trois autres français qui repartent le soir même par un bus de nuit.

On vous ajoute une photo d’un petit déjeuner typique (souvent compris avec la chambre ici) : œufs, arepas, fromage, croissant et café.

Informations pratiques :

  • Logement : Oak Tree House – environ 112 000 BS la nuit – chambre double – salle de bains privative – petit déjeuner
  • Transport :
    – 16 000 COP pour le trajet Medellin-Guatape / 2h de trajet
    – 3 500 COP par personne pour le trajet en touc-touc Piedra del Penol – Guatape
  • Activités :
    – Piedra del Penol : 20 000 COP par personne

Medellin

Medellin

Medellin est la ville la plus moderne de Colombie que nous ayons vus ; il y a même un métro, ce qui n’existe pas ailleurs, y compris dans la capitale à Bogota.

Nous avons pu sillonner différents quartiers :

– Laureles où nous logeons. Ce quartier résidentiel relativement calme. Aux feux des grands croisements nous voyons chanteurs, danseurs, mais aussi équilibristes (foulards accrochés à des arbres, si vous regardez bien on en voit un derrière des voitures sur une photo),

– le centre historique : avec sa Plaza Botero et ses nombreuses sculptures de l’artiste du même nom. Le quartier n’est par contre pas très bien famé sauf au niveau de la place. Ca ne nous empêche pas de quasiment tout faire à pied depuis Laureles mais on se balade sans sac et aucun téléphone portable ou autre apparent.
Un peu plus loin, son musée Casa de la Memoria qui relate l’histoire des violences* à Medellín et dans la Colombie et la construction de la paix. Très intéressant et les explications sont en partie traduite en français !

– El Poblado qui est très moderne avec grands malls, et où on voit a priori beaucoup de touristes ou expats. La Zona Rosa : plein de petits restaurants autour d’un minuscule parc, le parc Lleras (pour l’anecdote, nous l’avons trouvé par hasard en cherchant un bus pour rentrer.  Ce jour là nous avons d’ailleurs fini par prendre un taxi dans la rue – à priori pas très recommandé en Colombie mais il commençait à se faire tard). Pas très loin nous avons visité El Castillo. Un château voulu « à la française » qui regorge de verre de Murano, de porcelaine et de mobiliers français. C’est étonnant de voir ça ici !

Dans les coins “à voir”, nous n’irons pas jusqu’à la Comuna 13, ancien quartier « chaud » de Medellín où des guides retracent l’histoire du coin et sa reconstruction. Et oui, avec trois nuits à chaque endroit on doit faire des choix. 

Nous profitons d’être à Medellín pour nous reposer un peu, nous avons une super chambre (voir photo) à seulement 16€ la nuit, petit déjeuner inclus (et nous avons pu, pour une fois, remplacer les habituels huevos (oeufs) et arepas par des croissants au chocolat) !

*A propos des violences en Colombie :

Les parties prenantes étaient (ou sont) l’état d’un côté (l’armée, la police etc), les guérillas de l’autre (FARC, ELN etc), les paramilitaires et les cartels.
Selon le responsable des affaires humanitaires de l’ONU en 2004, il s’agit de la plus importante catastrophe humanitaire des Amériques. A l’époque, il s’agissait du troisième pays au monde avec le plus de déplacements de population (derrière le Soudan et et la République Démocratique du Congo). Le conflit armé a démarré dans les années 1960, un accord de paix a été signé en 2016, entre temps le conflit a fait environ 260 000 morts, 45 mille disparus et 6 000 000 de déplacés. Au cours des dernières décennies, la grande majorité des personnes tuées sont des civils. Aujourd’hui, les groupes toujours sous les armes sont notamment situés aux frontières où il y a à priori toujours des mines antipersonnels. N.B : ces éléments viennent de différentes sources et les chiffres sont potentiellement minorés ou majorés. N’hésitez pas à me dire si certains éléments paraissent erronés.

 

Informations pratiques :

  • Logement : Hotel Medellin Gold (attention deux hôtels ont presque le même nom) dans Laureles – 75 000 COP la nuit – chambre double avec deux lits double – salle de bains privative – petit-déjeuner – très bon hôtel
  • Transport :
    – Vol Carthagène-Medellin / environ 1h de vol
  • Restaurants : 
    – Saludpan avec menu y compris le soir – environ 28 000 COP par personne
  • Activités :
    – El Castillo : 14 000 COP par personne