Carthagène

Carthagènes des Indes

Nous voilà à Carthagène mais pour arriver quel périple… Pourtant la compagnie que nous avons prise est réputée fiable en Colombie et les fauteuils sont larges avec écran individuel (bien plus confortable qu’une classe éco en avion).
Et pourtant… pour faire court un trajet de 14h de nuit qui se transforme en trajet de 19h (de 18h30 à 13h30), une ligne directe mais qui nous fait changer de bus en matinée, des vendeurs de rue qui montent dans le bus, et des arrêts toute la nuit pour que des gens qui montent et descendent. Sans oublier la musique dans le bus une bonne partie de la nuit !

Concernant la découverte de Carthagène, nous étions logés dans un petit hôtel dans Getsemani, un quartier qui est resté « local » (à priori d’autres quartiers où les touristes peuvent aller sont maintenant possédés par de riches propriétaires étrangers) et où nous mangions le soir. 

Des policiers sillonnent le quartier comme dans le centre. En revanche leur présence se ressent moins dans les quartiers Bocagrande, El Laguito, Castillogrande (ceux avec les tours sur les photos, style Miami).
Nous avions la chance d’avoir une petite piscine sur le toit dont nous profitions chaque jour car il faisait très chaud !

Nous avons pu visiter différents quartiers : 

– Gestemani, ses ruelles colorées, son street art, ses peintres,… Dans le petit parc nous avons pu voir des courses de rollers d’enfants sur une piste à priori fait pour. De vrais casses-cou, ils n’ont pas de frein sur les rollers ! Cela semble organisé (top départ par une personne “officielle”, maillots de leur équipe..). Nous sommes impressionnés par leur vitesse !
– le quartier historique avec ses places, ses remparts, Las Bovedas (d’anciens donjons devenus boutiques de souvenirs – voir la photo avec les nombreuses arcades jaunes)… 
– les quartiers avec les immeubles qui semblent parfois tout neuf (Bocagrande, etc)
– le château San Felipe de Barajas : il fait très chaud, hormis un tunnel tout se fait sans la moindre ombre.

Nous avons profité de délicieux ceviche mais sinon nous avons étrangement surtout mangé italien !

Pour ne pas renouveler l’expérience du bus sur un aussi long trajet nous décidons de prendre l’avion pour Medellin même si c’est un peu plus cher (1h d’avion vs 14h de bus – minimum comme on l’a bien compris !)

Informations pratiques :

  • Logement : Casa Ebano 967 – environ 104 653 COP la nuit – chambre double – salle de bains privative – petit déjeuner – piscine
  • Transport :
    – 105 000 COP par personne pour le trajet de nuit San Gil – Carthagène / 19h à la place de 14h prévues
  • Restaurants : 
    – Cancha Cevicheria
  • Activités :
    – Chateau San Felipe : 25 000 COP par personne

Sur ce plan, la ville continue largement à droite mais nous n’avons pas visité ces quartiers (d’ailleurs en général pas visités par les touristes).

On peut également voir tout en haut sur le point bleu l’aéroport qui est quasiment dans la ville.

Nous étions situé dans le quartier Getsemani le plus haut par rapport aux deux intitulés que l’on voit sur le plan.

Le centre historique correspond à ce qui est autour de “Ciudad Amurallada””.

San Gil – Barichara – Guane

San Gil - Barichara - Guane

Pour cette nouvelle étape, nous sommes basés à San Gil. Cette petite ville est relativement animée et est située sur les rives du Rio Fonce. Elle est assez centrale pour découvrir plusieurs points d’intérêts (villages, cascades…). 

Après avoir vécu les quarts de finale de la coupe de football d’Amérique du Sud à Villa de Leyva, on vit l’ambiance des demi-finales contre l’Argentine à San Gil (pour information, la Colombie a perdu) !

Nous y croisons pour la première fois des touristes, qui plus est des tourdumondistes en famille, et français ! 

Nous nous baladons avec les minibus aux alentours de San Gil. Nous découvrons notamment Barichara, un très joli village. Nous partons de là pour une balade (2h prévu mais nous ne mettrons finalement qu’1h20) jusqu’au minuscule village de Guane (seulement quelques rues et une place). Le retour se fera en minibus jusqu’à San Gil. Sur la balade nous ne croisons personne alors qu’il est mentionné à l’entrée que des centaines de visiteurs le parcourent chaque jour… on se doute que la pandémie y est pour beaucoup. 

Nous découvrons également la très belle cascade Juan Curi sur une autre journée, on grimpe jusqu’à sa base à l’aide de cordes. Pour rentrer à San Gil, pas de terminal, on fait comme les locaux on arrête un bus qui passe !

Informations pratiques :

  • Transport :
    – 10 030 COP par personne pour le trajet Villa de Leyva – Tunja / 1h de trajet
    – 40 000 COP par personne pour Tunja – San Gil / 5h30 de trajet
    – 6 000 COP par personne pour San Gil – Barichara / 1h de trajet
    – 9 000 COP par personne pour Guane – San Gil / 1h de trajet
    – 12 000 COP par personne pour l’aller retour à la cascade Juan Curi /1h de trajet aller
  • Restaurants : 
    – Colonial Market Work (oeufs, crêpes…)
    – Gringo Mike’s (fajitas, burgers…)
  • Activités :
    – Cascada Juan Curi : 12 000 COP par personne
  • Barichara
  • Guane
  • Cascade Juan Curi
  • San Gil

Villa de Leyva

Villa de Leyva

Villa de Leyva, un des lieux les plus apaisants qu’on ait vu. Des ruelles pleines de restaurants et petites boutiques et une immense place, le tout entouré de montagnes.

Aux alentours, on a pu faire une balade aux pozo azules, de jolis petits lacs, et admirer la casa Terracota (de loin pour cette dernière).

Ce qu’on a le plus aimé :

  • l’ambiance incroyablement paisible !
  • la beauté des montagnes autour du village,
  • la gentillesse des gens,
  • découvrir de jolies places au hasard des rues.

 

Les petites anecdotes : 

  • au terminal de Bogota pour prendre le bus, on a voulu nous faire repayer car le prix affiché sur nos vouchers était en dollars US, heureusement au bout de 20 minutes on a réussi à avoir nos billets,
  • les trajets en mini-bus se font musique à fond et avec une vitesse ultra élevée y compris dans les virages de montagne. On a été étonné par les multiples pauses pour prendre et déposer des personnes au bord de la route, c’est bien pratique pour se rapprocher du lieu où on veut aller.
  • On voit beaucoup de chiens, qu’ils aient un maître ou non  (pas du tout agressif sauf trois petits chiens qui ont voulu nous attaquer sur le chemin des Pozo Azules), ça va du petit chihuaha au très gros chien.

Informations pratiques :

  • Logement à Villa de Leyva : Hostal El Pino – environ 100 500 COP la nuit – chambre double – salle de bains privative – petit-déjeuner
  • Transport :
    – 36 150 COP par personne Bogota – Villa de Leyva / 4h de trajet
  • Nourriture :
    – un lieu où bien manger : Happy Monkey, de délicieuses lasagnes (à noter que les bananes remplacent les pâtes) et patacones,
    – un endroit où prendre le goûter : La Galleta Pasteleria Cafe, un milhoja incoyrable (millefeuille à l’arequipe, autrement dit dulche de leche).
  • Activités :
    – Pozo Azules : 12 000 COP par personne

Bogota

Bogota

Nous voici partis pour l’Amérique du Sud, première étape la Colombie !
Nous arrivons à Bogota après une escale à Madrid. Il est tard et nous découvrons qu’il faut avoir une carte spéciale pour les bus. Des personnes utilisent donc gentiment leur carte pour nous à la demande du chauffeur dont une personne très sympa qui nous indique notre chemin (certains arrêts ne fonctionnant plus suite aux manifestations).

Sur les deux jours plein de visites nous avons pu découvrir :

  • la vue depuis Monserrate (ce qui nous fait passer de 2640 à 3152 mètres d’altitude et que je ressens au niveau du souffle, mais pas M),
  • le musée de l’or et le musée Botero, tous deux très sympas (et gratuits !) 
  • le quartier Chapinero avec ses maisons de style anglais et sa Zona G (pour gastronomie) !

Ce qui nous a plu à Bogota :

  • découvrir la ville avec un guide pendant 2h, et notamment en apprendre plus sur son histoire et ses personnages importants,
  • les graffitis très sympas et moyen de contestation (voir celui qui montre le football comme un outil de détournement d’attention),
  •  la localisation de la ville, entourée de montagnes,
  • les musées, etc

Ce qui nous a surpris :

  • ressentir à ce point les tensions politiques et même si on ne se sent pas en insécurité on ressent bien la colère envers le gouvernement et les difficultés de la population. Toutes les devantures sont taguées, il y a des jets de peinture sur des bâtiments importants, des barbelés et des grilles pour protéger les entrées d’immeubles,… à Villa de Leyva un colombien nous demande d’ailleurs comment est la ville en ce moment,
  • la galère des transports en commun ! Nous devons payer des personnes qui bipent leur badge pour nous car obtenir une carte ne se fait pas aussi simplement que dans les grandes villes que nous connaissons.
  • la barrière de la langue : nous pensions que dans une grande ville comme Bogota nous croiserions plus facilement des personnes qui parlent anglais, heureusement mes cours d’espagnol (deux ans seulement) nous aident un peu mais c’est compliqué !

Informations pratiques :

  • Transport :
    – 2 000 COP environ par trajet (exemple Centre historique-Chapinero)
  • Activités :
    – Museo del Oro : gratuit
    – Museo Botero : gratuit
    – Petit train aller-retour pour Monserrate : 22 COP par personne

Kenya

Kenya

Pour ce début d’année sabbatique, juste après le mariage nous nous envolons pour le Kenya, superbe destination pour un voyage de noces !

Nous sommes accompagnés d’un guide-chauffeur très intéressant et passionné avec qui nous parlons de sujets très variés (les animaux, la vie au Kenya mais aussi les guerres dans le monde à travers les époques, les différences culturelles, notre guide se définit comme anthropologue et nous avons des discussions passionnantes…). 

Les safaris que nous faisons se déroulent dans trois réserves différentes : le Masai Mara, Lac Nakuru et Amboseli. 

Masai Mara : la découverte des animaux dans un environnement magnifique : herbes hautes, soleil, mais aussi pluies diluviennes le soir ! Impressionnant la nuit depuis la « tente » (plutôt luxueuse pour une tente) avec en prime les bruits des animaux (lions, hyènes). Pour bien me rassurer nous sommes avec un autre couple les seuls touristes et notre tente est situé à l’autre bout du restaurant et donne sur la nature (à vrai dire la nature est omniprésente).

Nous découvrons sur 2 jours les éléphants, giraffes, zèbres, gnous, buffles, lionnes et guépards.. nous sommes émerveillés à chaque instant.

Petite anecdote : les pluies sont tellement intenses que nous nous embourbons mais finissons par sortir indemnes de cette épreuve (j’ai bien cru que le 4×4 allait verser !). Nous allons ensuite à la rescousse d’un collègue du guide embourber que nous tirons à l’aide d’une corde en métal.

Autour de la réserve des Masai essayent de nous vendre des statues, colliers, le guide nous avait prévenu ils sont assez agressifs dans leur façon de commercer (ouverture des fenêtres de l’extérieur..) mais toujours avec le sourire !

Lac Naivasha : j’ajoute ici ce tres joli endroit bien qu’il ne s’agisse pas d’une réserve. Nous y avons séjourné et c’est d’ici que nous sommes partis pour aller au Lac Nakuru sur une journée. Le lodge est composé de petites maisonnettes en pierre. Cette fois nous ne sommes qu’à 5 minutes à pied du restaurant mais dès qu’il fait noir nous devons faire appel à la sécurité car dans le parc divers animaux se baladent (zèbres, giraffes mais surtout le plus dangereux hippopotames..). Une barrière avec des pics ferment la partie du parc donnant sur le lac entre 18h et 6h pour éviter les accidents. Nous allons aussi à Crescent island de ce point de base. Une merveilleuse petite île où nous pouvons faire un safari à pied car aucun fauve (mais des pythons d’après un guide de l’île qui nous montre la dépouille d’une gazelle non avalé. Cela sûrement car le python s’est blessé avec les cornes !). Sur cette île nous passons à quelques mètres des giraffes, les zèbres et gazelles se tiennent un peu plus loin. L’aller retour se fait sur une barque à moteur et nous passons près des hippopotames (le guide nous dit qu’il ne va pas plus près qu’une dizaine de mètres car il ne veut pas risquer sa vie, l’hippopotame court et nage entre 30 et 40 km/h !!)

Lac Nakuru : des oiseaux partout, notamment pélicans et flamands roses.. nous y voyons des giraffes, zèbres comme d’habitude mais grande nouveauté : des rhinocéros !! C’est incroyable de les voir en liberté !

Amboseli : dernière étape du séjour avant Nairobi. Cette réserve est très belle avec ses marais et sa vue sur le Kilimandjaro ! Nous sommes à nouveau en « tente » (voir les photos du Masai Mara pour comprendre de quoi il s’agit réellement !).

Les éléphants passent tous prêts, nous y revoyons aussi giraffes, zèbres.. nous y découvrons les lionceaux et lions, la lionne qui ramène ses lionceaux d’un mois au reste de la famille, les batailles de gnous, la chasse des guépards, des scènes magnifiques que nous n’oublierons pas !

C’est aussi dans ce lieu que des médecins viennent de la ville pour nos tests PCR, les tests sont a priori ensuite analysés uniquement à Nairobi ou Mombasa. Quelle surprise de découvrir que la date de prélèvement est de quasiment 36h postérieure à la vraie date lors de la réception du test ! Autre chose qui nous étonne ; le bâtonnet est uniquement mis dans la gorge, pas dans le nez.

Nairobi : nous ne visitons pas le centre mais passons notamment dans des marchés une matinée avant de prendre notre vol retour où nous avons pu avoir la business sur Qatar Airways à un prix défiant toute concurrence, nous en profitons à fond avant le départ en Amérique du Sud trois jours plus tard !

  • Masai Mara
  • Lake Naivasha
  • Lake Nakuru
  • Amboseli